photo Orchestre Français des Jeunes

Orchestre Français des Jeunes

Dijon 21000

Le 10/12/2024

L’Orchestre Français des Jeunes prend de nouveau ses quartiers d’hiver à l’Opéra de Dijon pour accueillir la légendaire Elisabeth Leonskaja dans L’Empereur de Beethoven, avant de déployer sa virtuosité dans l’extraordinaire Concerto pour orchestre de Bartók. Créée à Hanovre en 1954 et destinée à un orchestre de jeunes musiciens, la Petite musique de nuit de Dallapiccola rend bien sûr hommage à Mozart, mais aussi au poète espagnol Antonio Machado, auteur d’Une Nuit d’été. Son écriture sérielle mais simple, transparente, et sa conclusion en suspens offrent un superbe prélude au Concerto n°5 de Beethoven. Ce concerto dit Empereur, en référence à Napoléon, est aussi, selon un mot connu, « l’Empereur des Concertos»: héroïsme et mystère dans le premier mouvement, sublime cantilène dans l’Adagio, dont la religiosité nocturne enchantait Bernstein, et virtuosité bondissante du Finale. Et quand l’orchestre devient lui-même son soliste – et son propre accompagnateur – cela donne le passionnant Concerto pour orchestre de Bartók, dont les cinq mouvements, progressant de l’ombre à la lumière, se plaîsent à isoler les timbres instrumentaux, faisant briller chaque pupitre à la faveur d’une[...]

photo Orchestre Français des Jeunes

Orchestre Français des Jeunes

Musique

Dijon 21000

Le 10/12/2024

L’Orchestre Français des Jeunes prend de nouveau ses quartiers d’hiver à l’Opéra de Dijon pour accueillir la légendaire Elisabeth Leonskaja dans L’Empereur de Beethoven, avant de déployer sa virtuosité dans l’extraordinaire Concerto pour orchestre de Bartók. Créée à Hanovre en 1954 et destinée à un orchestre de jeunes musiciens, la Petite musique de nuit de Dallapiccola rend bien sûr hommage à Mozart, mais aussi au poète espagnol Antonio Machado, auteur d’Une Nuit d’été. Son écriture sérielle mais simple, transparente, et sa conclusion en suspens offrent un superbe prélude au Concerto n°5 de Beethoven. Ce concerto dit Empereur, en référence à Napoléon, est aussi, selon un mot connu, « l’Empereur des Concertos»: héroïsme et mystère dans le premier mouvement, sublime cantilène dans l’Adagio, dont la religiosité nocturne enchantait Bernstein, et virtuosité bondissante du Finale. Et quand l’orchestre devient lui-même son soliste – et son propre accompagnateur – cela donne le passionnant Concerto pour orchestre de Bartók, dont les cinq mouvements, progressant de l’ombre à la lumière, se plaîsent à isoler les timbres instrumentaux, faisant briller chaque pupitre à la faveur d’une[...]

photo Le Château de Barbe-Bleue

Le Château de Barbe-Bleue

Dijon 21000

Du 11/01/2025 au 12/01/2025

Dominique Pitoiset retrace l’existence de Barbe-Bleue au fil des Métamorphoses de Strauss et du Château de Barbe-Bleue de Bartók, qu’il a souhaité mettre en regard dans un diptyque porté par l’énergie et le talent de l’Orchestre Français des Jeunes, et de sa nouvelle cheffe Kristiina Poska, au cœur du dispositif scénique. Judith, la quatrième épouse de Barbe-Bleue, veut faire entrer la lumière dans l’obscur château de son époux. Elle pousse une première porte, qui s’ouvre sur la chambre des tortures de Barbe-Bleue, siège de ses souffrances intimes. Mue par une curiosité morbide, Judith insiste, pousse une seconde porte, entre et dévoile toute cette citadelle intérieure. Barbe-Bleue la supplie: « Prends garde à nous!». Toute à sa profanation, Judith reste sourde. L’amour véritable ne tolère-t-il aucune ombre? Y a-t-il une porte qu’il ne faille jamais ouvrir? Ici, nous sommes loin du mythe du tueur de femmes mais plus proche de celui de Psyché dont la curiosité anéantit tout. Dominique Pitoiset se sert des Métamorphoses de Strauss en prologue, pour plonger dans l’enfance de Barbe-Bleue et sonder l’origine des douleurs enfouies dans le passé.

photo Le Château de Barbe-Bleue

Le Château de Barbe-Bleue

Patrimoine - Culture

Dijon 21000

Du 11/01/2025 au 12/01/2025

Dominique Pitoiset retrace l’existence de Barbe-Bleue au fil des Métamorphoses de Strauss et du Château de Barbe-Bleue de Bartók, qu’il a souhaité mettre en regard dans un diptyque porté par l’énergie et le talent de l’Orchestre Français des Jeunes, et de sa nouvelle cheffe Kristiina Poska, au cœur du dispositif scénique. Judith, la quatrième épouse de Barbe-Bleue, veut faire entrer la lumière dans l’obscur château de son époux. Elle pousse une première porte, qui s’ouvre sur la chambre des tortures de Barbe-Bleue, siège de ses souffrances intimes. Mue par une curiosité morbide, Judith insiste, pousse une seconde porte, entre et dévoile toute cette citadelle intérieure. Barbe-Bleue la supplie: « Prends garde à nous!». Toute à sa profanation, Judith reste sourde. L’amour véritable ne tolère-t-il aucune ombre? Y a-t-il une porte qu’il ne faille jamais ouvrir? Ici, nous sommes loin du mythe du tueur de femmes mais plus proche de celui de Psyché dont la curiosité anéantit tout. Dominique Pitoiset se sert des Métamorphoses de Strauss en prologue, pour plonger dans l’enfance de Barbe-Bleue et sonder l’origine des douleurs enfouies dans le passé.

photo François-Xavier Roth - Les Siècles | 100% Stravinsky

François-Xavier Roth - Les Siècles | 100% Stravinsky

Dijon 21000

Le 19/03/2022

Composé pour le livret de Fokine d’après un conte populaire, l’Oiseau de feu nous entraîne, dans la version « suite d’orchestre » de 1945, sur les pas d’Ivan Tsarévitch et de l’oiseau merveilleux. Danses infernales, scintillement des textures et superbes cantilènes se succèdent dans cette page sauvage et onirique. Confié à l’archet virtuose d’Isabelle Faust, le Concerto pour violon brille avec ceux de Bartók, Prokofiev ou Berg au firmament du genre, alternant frénésie et poignante nostalgie. Véritable totem de la modernité musicale, Le Sacre du printemps déploie quant à lui un formidable rite païen : partition révolutionnaire et « barbare » pour laquelle, un certain 29 mai 1913, on brisa les fauteuils du Théâtre des Champs-Elysées.

photo François-Xavier Roth - Les Siècles | 100% Stravinsky

François-Xavier Roth - Les Siècles | 100% Stravinsky

Dijon 21000

Le 19/03/2022

Composé pour le livret de Fokine d’après un conte populaire, l’Oiseau de feu nous entraîne, dans la version « suite d’orchestre » de 1945, sur les pas d’Ivan Tsarévitch et de l’oiseau merveilleux. Danses infernales, scintillement des textures et superbes cantilènes se succèdent dans cette page sauvage et onirique. Confié à l’archet virtuose d’Isabelle Faust, le Concerto pour violon brille avec ceux de Bartók, Prokofiev ou Berg au firmament du genre, alternant frénésie et poignante nostalgie. Véritable totem de la modernité musicale, Le Sacre du printemps déploie quant à lui un formidable rite païen : partition révolutionnaire et « barbare » pour laquelle, un certain 29 mai 1913, on brisa les fauteuils du Théâtre des Champs-Elysées.

photo Orchestre Dijon Bourgogne & Chœur de l'Opéra de Dijon

Orchestre Dijon Bourgogne & Chœur de l'Opéra de Dijon

Musique, Chorale - Chant

Dijon 21000

Le 21/06/2025

Pour fêter la musique, son pouvoir sur les âmes et les corps, quoi de mieux que les galvanisants Carmina Burana de Carl Orff? Entre sacré et profane, table des ripailles et autel des prières, cette partition hors-normes est un véritable hymne à l’art des sons. C’est au cours des années 1935 et 1936 que Carl Orff, découvrant des poèmes médiévaux du monastère de Benediktbeuern, décida d’en sélectionner vingt-quatre pour assembler le livret d’une cantate profane. Sur les manuscrits, le latin côtoyait le Haut-allemand en un joyeux mélange, de même que les références sacrées s’appliquaient à des sujets on ne peut plus terrestres: la fortune, le retour du printemps, la luxure, les plaisirs de l’alcool et du jeu… Puissant et charismatique, le style musical de Carl Orff frappe par son accessibilité: loin du modernisme de ses contemporains Bartók, Stravinski ou Schoenberg, il s’inspire de l’art de la Renaissance et du début du Baroque pour déployer des structures à la fois simples et grandioses, intensément euphoniques. Avec son célèbre chœur introductif, Ô Fortuna, que tant de spectateurs associent aux chevauchées nocturnes du film Excalibur, la partition de Carl Orff, tout anachronique[...]

photo Orchestre Dijon Bourgogne & Chœur de l'Opéra de Dijon

Orchestre Dijon Bourgogne & Chœur de l'Opéra de Dijon

Dijon 21000

Le 21/06/2025

Pour fêter la musique, son pouvoir sur les âmes et les corps, quoi de mieux que les galvanisants Carmina Burana de Carl Orff? Entre sacré et profane, table des ripailles et autel des prières, cette partition hors-normes est un véritable hymne à l’art des sons. C’est au cours des années 1935 et 1936 que Carl Orff, découvrant des poèmes médiévaux du monastère de Benediktbeuern, décida d’en sélectionner vingt-quatre pour assembler le livret d’une cantate profane. Sur les manuscrits, le latin côtoyait le Haut-allemand en un joyeux mélange, de même que les références sacrées s’appliquaient à des sujets on ne peut plus terrestres: la fortune, le retour du printemps, la luxure, les plaisirs de l’alcool et du jeu… Puissant et charismatique, le style musical de Carl Orff frappe par son accessibilité: loin du modernisme de ses contemporains Bartók, Stravinski ou Schoenberg, il s’inspire de l’art de la Renaissance et du début du Baroque pour déployer des structures à la fois simples et grandioses, intensément euphoniques. Avec son célèbre chœur introductif, Ô Fortuna, que tant de spectateurs associent aux chevauchées nocturnes du film Excalibur, la partition de Carl Orff, tout anachronique[...]